La Belgique gagnerait à être un peu plus « sauvage » ! Car la nature ne se limite pas uniquement aux réserves naturelles, elle peut aussi s’épanouir dans les jardins, les espaces publics, sur les bâtiments… tout ce que vous pouvez imaginer, tant qu’il y a de la verdure et de la vie ! Notre pays est riche d’une biodiversité insoupçonnée : pensez à la diversité des champignons, des coléoptères, des araignées, des oiseaux, des arbres, des arbustes, des plantes, des amphibiens, des mammifères…

Avant l’avènement de l’agriculture industrielle, nos campagnes constituaient des habitats très riches en espèces sauvages. Gérés de manière extensive, ces paysages, parsemés de haies, d’étangs et de vergers, abritaient toute une série de plantes et d’animaux très spécifiques. Aujourd’hui, bon nombre d’agriculteurs et d’agricultrices souhaitent réinsuffler de la vie dans nos campagnes.

Parfois évidente, parfois plus insidieuse, voire cachée… Nous parlons bien entendu de la pollution ! Qu’il s’agisse d’emballages qui traînent, de microplastiques, de mégots de cigarettes, d’hormones, de métaux lourds ou de pesticides : mieux vaut les éviter. Avez-vous des idées pour déjouer cet ennemi tenace et de redonner à la nature locale la place qu’elle mérite ?

Les étés passés ont été très chauds et secs… Nous avons remarqué que marres se sont asséchées, que les arbres ont perdu leurs feuilles prématurément, que de nombreuses plantes se sont fanées et que les récoltes ont été difficiles. L’eau est une ressource précieuse et nous devons la gérer de la meilleure façon qui soit ! Votre projet offre-t-il une solution pour protéger notre eau, indispensable à la vie ?

Dans quelle mesure votre projet contribue-t-il à la protection ou à l’amélioration de la biodiversité locale ? Pouvez-vous démontrer sur quelles espèces votre projet a un impact ? Toutes les espèces sont importantes et ont leur rôle à jouer dans l’écologie : de la plus petite fourmi au majestueux hibou grand-duc ou à l’écureuil acrobate. À moins que vous ne préfériez les arbres, les herbes, les champignons, les mousses ou les vers ? Les possibilités fourmillent !

Par diversité, nous entendons tous les aspects dans lesquels les gens diffèrent les uns des autres, tels que l’âge, l’origine culturelle et sociale, etc. S’unir dans la diversité permet souvent d’avoir un regard neuf et un mélange précieux de qualités. Cela a un effet inspirant et renforçant. Dans quelle mesure des personnes d’horizons différents sont-elles impliquées dans votre projet afin de travailler ensemble sur un objectif commun ?

Le projet est-il réalisé en partenariat avec d’autres organisations et/ou entreprises locales ? Une dimension collective, une gouvernance participative et/ou la co-création sont-elles présentes ? 

Quelles sont les ressources (financières, matérielles, humaines) disponibles pour mener à bien le projet ? Existe-t-il une diversité dans les sources de financement et de revenus ? Existe-t-il une planification claire à court, moyen et long terme ? S’agit-il d’un projet à la fonction exemplaire, est-il inspirant, répétable, reproductible ?

S’agit-il d’un projet qui vise à instruire et/ou sensibiliser afin de permettre une meilleure connaissance des milieux naturels dans lesquels nous interagissons et ou une reconnexion à la nature ? Est-ce que le projet éduque à une meilleure gestion des ressources naturelles ?